Depuis la nuit des temps, les hommes sont à la recherche du bonheur. Vous ne savez pas comment l’atteindre ? Et si vous commenciez par éliminer de votre vie les habitudes qui vous rendent malheureux. Des scientifiques du monde entier ont réussi à identifier les comportements et les habitudes qui nuisent à notre bien-être, en analysant les variables à éliminer pour être plus heureux. C’est parti !
- Aller sur Facebook
Nous faisons partis de la génération connectée, et sommes nombreux à être accro au flot de notifications qui inondent notre portable, particulièrement celles du célèbre réseau social. Or, une étude de l’université du Michigan datant d’août 2013 met en lumière la corrélation entre le temps passé sur le réseau social et les sentiments d’insatisfaction, de solitude et d’isolement. Ces conclusions sont paradoxales, tant Facebook semble fournir des ressources inestimables pour se connecter aux autres, mais bien réelles ! Rien ne vaut la joie que procure de vraies relations humaines, et non virtuelles. Pourquoi pas essayer une digital detox ?
- Être trop dans le mental
L’université de Harvard est à l’origine de la plus grande enquête menée sur le bonheur et selon elle, le vagabondage de l’esprit nuit au plus haut point au bonheur. En effet, le tyran quotidien de tous nos maux serait le mental, et pas moins de 60.000 pensées nous traverseraient l’esprit chaque jour, pour la plupart négatives ! A l’inverse, lorsque nous sommes totalement immergé dans ce que nous faisons, totalement présent, on sort du passé et du futur, on cesse de penser à ce qui a été et de prévoir ce qui sera, on est ce qui est. Et le fait d’être pleinement immergé dans l’ici et maintenant amène la satisfaction et le bien-être sans conditions. Il n’y a rien à trouver, à résoudre, à faire. Il suffit d’être. Rêveurs, rêveuses, c’est peut-être le moment d’essayer la méditation de pleine conscience, une technique très efficace pour se reconnecter à l’instant présent !
- Gagner trop d’argent
Vous connaissez certainement la célèbre phrase “ L’argent ne fait pas le bonheur ! “. Et c’est prouvé, notamment par l’étude qu’a réalisé l’Organisation Mondiale de la Santé : 89.037 personnes interrogées dans 18 pays différents, une enquête qui conclut que la dépression frappe plus les pays riches que les pays pauvres. Comment expliquer ces résultats surprenants ? Le désir de richesse et de possession est lié au besoin de masquer un mécontentement intérieur, selon les auteurs. Plus on a d’argent, plus on essaye de combler un vide intérieur, sans y arriver jamais vraiment. Une manière de vérifier le vieil adage “ Le mieux est l’ennemi du bien “.
- Manquer de liberté professionnelle
Ce n’est pas la charge de travail qui causerait de la dépression au bureau, mais le sentiment d’être traité de manière injuste par son patron. En effet, la perception d’un comportement injuste augmente le taux de l’hormone du stress, le cortisol, ce qui peut transformer n’importe quelle tâche en montagne insurmontable, voir en burn-out. Pour le docteur Greg Couser, de la clinique Mayo au Minnesota, avoir un job prenant n’est pas un problème si certaines variables sont maîtrisées par le salarié lui-même, comme le rythme de travail. En revanche, si les tâches s’enchaînent à une cadence infernale, sans perspectives, il faut songer à partir.
- Avoir trop de choix
Nous sommes dans l’ère de la surconsommation, et nous avons aujourd’hui le choix sur tout ! Fini le temps où l’on passait une heure à réfléchir au film que nous allions prendre au vidéo-club, avec le streaming, nous avons tous les films à portée de main, et paradoxalement, nous ne savons bien souvent plus quoi choisir ! Choisir son cours de yoga, sa brassière pour le sport ou opter pour les meilleurs choix de carrière, notre vie est ponctuée d’une multitude de décisions. Et même si cela est une chance dans une certaine mesure, dans la vie quotidienne, cette situation peut aussi plonger les personnes dans l’anxiété, la dépression et même, les paralyser, selon des chercheurs de l’université de Stanford.
- Manger de la “ Junk Food “
Les études qui mettent en cause la nourriture grasse dans la dépression sont innombrables. Celle de l’Université de Grande Canarie menée sur environ 9 000 participants a démontré que ceux qui consommaient régulièrement de la nourriture de fast-food avaient 51 % de chances de devenir dépressifs, comparés aux autres. L’alimentation a un réel pouvoir, et selon la médecine ayurvédique, la nourriture est la meilleure thérapie pour prévenir les maladies et garder une bonne santé mentale et physique. En bref, levez le pied sur les burgers !
Source : http://madame.lefigaro.fr/
Article bien écrit, avec une « directrice » louable, qui pourrait s’inspirer plus à un réflexe de sagesse et de prise de recul que à la prise en compte des innombrables études américains. Ces derniers, nous ont peut être libéré l’Europe de la dictature du nazisme, mais ils ont favorisé la course à la surabondance qui a creusé le fossé entre les inégalités, dans nos sociétés occidentales. L’article ne parle pas de la crise des valeurs qui a été emportée dans la tempête de ce consumérisme à outrance. J’adhère au message sous jacent, même si, plutôt que de » bonheur » il serait plus pertinent de parler » bien être », ou « harmonie intérieure ». Et, ne l’oublions pas, cette société malade que nous avons nous même construit, nous laisse tout de même le choix du libre arbitre et de l’autodétermination à faire ou à ne pas faire..Sans attendre pour cela, les études médicales d’outre mer