Et si le véritable secret du bonheur passait par l’estime de soi ? Dans cet article, on vous donne 10 conseils pour apprendre à vous aimer.
L’estime de soi
Essentielle à notre équilibre et notre épanouissement, l’estime de soi est, en psychologie, un terme désignant le jugement ou l’évaluation faite d’un individu en rapport à sa propre valeur.
S’estimer soi, se faire confiance, s’aimer, ne pas se dévaloriser est essentiel pour bien vivre sa vie et bien vivre avec les autres. Et cela se cultive !
En effet, s’aimer soi-même rendrait véritablement heureux. Il s’agit tout compte fait d’apprendre à s’aimer pour mieux vivre.
L’estime de soi est à la fois la source et la conséquence de nos actes et de nos pensées. Marie-Laure Cuzacq, formatrice et écrivain, nous livre dix conseils visant à renforcer notre capacité à croire en nous.
- Différencier sa personnalité de ses capacités
Notre estime de nous-même repose sur le jugement que nous portons sur notre propre personne, qu’il faut différencier de l’évaluation de nos différentes compétences dans divers domaines”, raconte l’auteur dans son ouvrage “L’estime de soi, Apprendre à s’aimer pour mieux vivre. »
Privilégier cette approche permet d’avoir une vision de soi plus complexe mais aussi plus juste
- Accepter l’imperfection
“L’acceptation de soi est parfois difficile mais nécessaire au bonheur”, écrit Marie-Laure Cuzacq.
L’estime de soi est fragile, elle ne peut se construire que sur un terrain solide. C’est pourquoi s’accepter tel que l’on est, est la première étape selon elle de l’estime de soi.
- Cultiver l’affirmation de soi
« L’affirmation de soi, c’est une question d’authenticité, mais aussi de savoir être et de savoir vivre », explique-t-elle.
En somme, oser être soi même, tout en continuant à être attentif à l’autre, « afin de trouver un compromis entre ses propres attentes et les siennes »
- Faire taire son juge intérieur
En cas de mauvaise estime de soi, les pensées automatiques sont « des jugements lapidaires sur nous-mêmes, qui déforment la réalité, selon ce que notre schéma cognitif nous commande de comprendre (…) Elles obéissent à plusieurs règles, toutes aussi mauvaises les unes que les autres »
Le but est donc d’avoir le plus possible recours aux pensées rationnelles, pour contrebalancer les pensées automatiques.
- Oser dire “non”
Oser dire “non”, ce n’est pas faire ce que l’on a envie de faire, c’est une façon de maintenir et de protéger son estime de soi en privilégiant ses propres besoins.
Affirmez-vous ! Répondre “oui” à contre coeur génère des frustrations et engendre des actions souvent bâclées et comportant le risque d’être réprimandées par la suite.
- Accepter la critique
Une mauvaise estime de soi empêche souvent d’entendre ce qui serait bon pour soi, constate Marie-Laure Cuzacq. On peut voir la critique comme une insulte et la rejeter en discréditant notamment son auteur. Ou au contraire la prendre au pied de la lettre car elle ne fait que confirmer notre peu de valeur.
Pourtant, la critique peut s’avérer constructive et nous permettre de progresser. Cette prise de conscience mène à une meilleure connaissance de soi.
- Se donner des objectifs réalistes
Rêver est indispensable et nous donne les moyens de continuer à vivre et aller de l’avant. Mais un objectif se doit d’être pragmatique, mesurable, en un mot, accessible, décrit Marie-Laure Cuzacq.
Il doit prendre en compte nos compétences réelles et notre énergie disponible. Et de rappeler que l’estime de soi se nourrit d’actions, de petites ou de grandes réussites quotidiennes et non pas d’illusions.
- Ne pas se comparer, mais s’inspirer
Les personnes à basse estime de soi ont tendance à imiter leurs modèles pour se sécuriser.
Or imiter et se comparer c’est nier sa personnalité, ses besoins, ses envies profondes. C’est aussi le risque de poursuivre toute sa vie des chimères inaccessibles.
C’est surtout la certitude de se trouver toujours moins bien que ceux à qui on se compare. Le mieux est donc de « s’inspirer des personnes de notre quotidien ».
« Il existe des tas de gens autour de nous qui font du bien aux autres sans ostentation.
- Faire des compliments
« Le compliment stimule les sentiments positifs chez les deux personnes en interaction: l’un reçoit la reconnaissance qu’il recherche et dont il a besoin, l’autre ressent la satisfaction de faire du bien à autrui », explique Marie-Laure Cuzacq
- Demander de l’aide à un pro
Parfois, on a beau tenter toutes les techniques d’amélioration d’estime de soi, rien à faire, on persiste à se trouver nul(le) et non avenu(e).
Dans ces cas là, si la souffrance est invalidante, alors faire appel à un thérapeute peut aider à comprendre les mécanismes mis en place par notre psyché.
« Il est toujours préférable néanmoins que ce soit un choix volontaire plutôt qu’une soumission à la pression d’autrui ».
Source: www.lexpress.fr
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